14 octobre 2013

Mais quel est ce métier ?

Je réalise des prestations intellectuelles complètement gratuites tous les jours.(1)
Je réalise un travail intellectuel souvent invisible aux yeux de mes clients.(2)
Il m'arrive d'être disponible la nuit et le dimanche.(3)
Si je me trompe, je peux mettre en danger la vie de mes clients.(4)
J'encadre des collègues.(5)
Malgré ma responsabilité et mes 6 ans d'études, en tant qu'employé et souvent pendant le remboursement de mon emprunt si je me suis installé, mon salaire débute à 2 000 € et évolue jusqu'à 2 500 €.(6)
Je dois exercer personnellement mon métier.(7)
Au bout de 12 ans, pendant lesquels les comptes de mon entreprise sont tout juste équilibrés si je suis installé, je peux me verser de confortable dividendes.(8)
Mes bénéfices sont taxés à 33 %, puis je paie des impôts sur mes dividendes, sans possibilité de fuite fiscale.(9)
J'emploie uniquement des personnes résidant en France et paie leurs charges en France.(10)
Par mes efforts avant tout, j'ai fait économiser 13 milliards d'euros à l'"État" en 13 ans.(11)
J'ai permis à l'"administration" de gagner en productivité.(12)
Bien que dans un secteur d'avenir et d'intérêt public, une entreprise comme la mienne ferme tous les 3 jours sous la pression de l'État.(13)
Il m'arrive de travailler légalement et obligatoirement pour des étrangers en situation irrégulière qui ne me paient pas. Je dois quémander à l'"État" le paiement de ma prestation.(14)

Je suis pharmacien d'officine.


(1)Tous les jours des clients ressortent des officines conseillés et orientés sans avoir acheté le moindre médicament (car ce n'était pas nécessaire), alors qu'il y a eu un apport bénéfique par le patient qui n'a pas seulement obtenu un conseil lui permettant de finaliser un choix.
(2)La dispensation des médicaments passe par l'émission d'une opinion pharmaceutique (pas forcément écrite) validant une prescription à l'issue de l'analyse de l'ordonnance. L'analyse et la validation se font silencieusement.
(3)Le pharmacien est soumis au service des gardes en dehors des heures d'ouverture pour répondre aux besoins urgents.
(4)Les erreurs de délivrance sont des causes potentielles de la iatrogénie.
(5)Le pharmacien d'officine est cadre selon la convention collective qui lui est applicable, par sa responsabilité légale pour qu'une officine soit ouverte et par le contrôle effectif des personnes autorisées à délivrer.

(6)Salaires nets conventionnels minimum, couramment appliqués.
(7)Un pharmacien ne peut détenir une pharmacie sans exercer lui-même dans une officine.
(8)Habituellement, les pharmaciens qui acquièrent une officine souscrivent un emprunt sur 12 ans.
(9)S'il exerce sous forme de SELARL (statistiques p. 9), le pharmacien voit le bénéfice de son entreprise soumis à l'IS (impôt sur les sociétés). Cette société est une forme de de société française... S'il exerce en entreprise individuelle ou SNC, le pharmacien sera directement imposé sur ses revenus. Devant personnellement exercer son métier (cf. (9)), le pharmacien ne peut résider loin de son officine...
(10)La pharmacie est un commerce de proximité
qui exige des diplômes déterminés et qui nécessite la présence à long terme des collaborateurs et la maîtrise de la langue française...
(11)Le phamacien a été le premier promoteur du médicament générique et a permis d'atteindre un tel niveau d'économie pour l'assurance maladie.
(11)Le tiers-payant que pratiquent toutes les officines a permis d'automatiser le traitement des remboursements. Dernièrement, la numérisation des ordonnances réalisée par le pharmacien a supprimé la récupération et l'archivage physique des duplicatas d'ordonnance.
(13)De 2010 à 2012, entre 103 et 141 licences ont été supprimées chaque année. Chaque année, le gouvernement envisage l'économie sur le poste des médicaments, impactant les revenus des laboratoires et des pharmaciens d'officine dont la marge est fonction du prix "fabricant".
(14)L'AME (aide médicale d'État) est accordée aux étrangers en situation irrégulière. Elle permet d'obtenir la gratuité des soins. En officine, cela se traduit par le tiers-payant permettant l'obtention des médicaments sans rien débourser, le pharmacien étant payé ultérieurement par l'assurance maladie.

11 septembre 2013

Deux erreurs intellectuelles néfastes pour votre santé (et plus)

La photo postée dans le tweet humoristique suivant permet de mettre en évidence 2 erreurs intellectuelles qui conduisent à de fausses conclusions, c'est-à-dire à des pensées contraires à la raison et à l'intérêt. C'est le point de départ à des recommandations et à des attitudes néfastes pour soi-même, voire pour autrui.

L'eau, n'en buvez plus !
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les faux liens de cause à effet


Ce n'est pas parce qu'on met en évidence un lien entre 2 éléments qu'il y a un lien de cause à effet.
Dans le cas présent, ce n'est pas parce qu'il y a de l'eau dans les pesticides que c'est l'eau qui est néfaste.

Lors d'un traitement, on conclut habituellement très vite que l'on a guéri grâce au médicament que l'on vient de prendre. Cependant, il peut très bien s'agir d'une guérison naturelle, qui aurait eu lieu même sans la prise d'un médicament.
Il en est de même des effets indésirables : souffrir de nouveaux symptômes anormaux alors qu'on vient de prendre un médicament peut être dû à l'évolution négative de la maladie ou à tout autre chose que le médicament.
Il font donc se garder des conclusions définitives qui scellent un lien entre 2 faits, et éventuellement prendre avis auprès d'un professionnel de santé (pharmacien, médecin...). Ce dernier alimentera la réflexion et permettra (ou non) d'aboutir à une conclusion éclairée.

L'élément clé : la formulation


La tendance, inconsciente souvent, à mettre un lien de cause à effet tient à la présentation du lien.
Dans le cas présent, on ne tombe pas dans le panneau, car on reste dans l'absurde.
Mais comme dans notre exemple, le danger d'une conclusion hâtive survient lorsque la conclusion est assénée en même temps que le lien, parfois subrepticement.
Dans le cas présent, "tout ce qu'on vous cache à propos de l'eau" est une critique de l'eau. On nous la fait percevoir comme néfaste. C'est la conclusion. Tous les liens décrits sous chaque "VRAI !" mènent à en conclure que c'est l'eau qui est néfaste. FAUX !

En santé, gardez-vous bien des conclusions hâtives présentées par les personnes que vous fréquentez et qui vous apportent des conseils ou vous font des recommandations. Ne considérez ces discussions qu'en tant que témoignages et comme un élément de réflexion. Ce n'est pas parce que vous discutez avec une personne en qui vous avez confiance qu'elle détient la vérité.

1 août 2013

Les nouvelles consultations pharmaceutiques

Entretien ou consultation

Lorsqu'on parle de consultation juridique, il ne s'agit pas de consultation médicale. La même nuance s'applique entre consultation médicale et consultation pharmaceutique, même si toutes deux concernent la santé.

Comme pour toute consultation, quel qu’en soit le secteur d'activité, on peut s'attendre à ce qu'une consultation pharmaceutique aboutisse à un conseil spécifique et approfondi pour le patient. C'est déjà ce que le pharmacien fait au comptoir lors de la dispensation des médicaments en général. Quelle différence, donc ? Nous pouvons parler de consultation quand, comme le médecin ou le juriste, le pharmacien traite d'un cas spécifique pendant un temps qui est réservé à ce sujet.

Quant à penser que le patient aurait mélangé consultation médicale et pharmaceutique, l'argument ne tient pas. En effet, les consultations pharmaceutiques ne sont pas des consultations ouvertes. Elles ont un but bien précis et sont réalisées soit sur invitation de l'Assurance maladie, soit sur celle du pharmacien qui en présentent le principe.
À moyen terme, les patients auraient bien fait la distinction entre le rôle du médecin et celui du pharmacien.

Finalement, le terme consacré pour la nouvelle mission du pharmacien que nous allons développer ci-dessous n'a pas été celui de consultation mais d'entretien.
Ce terme est honteusement réducteur et faux. La rencontre n'est pas un simple temps de parole et d'échange. L'objectif affiché est que le patient ressorte en maitrisant son traitement.

Extrait de l'avenant n°1 à la convention nationale des pharmaciens titulaires d'officine

Utilité

Le but de la maîtrise de son traitement par le patient est que ce dernier ne soit pas hospitalisé ou qu'il ne décède pas en raison d'effets indésirables ou d'une insuffisance de traitement (mauvaise observance).
L'intérêt de santé publique est donc de premier ordre : éviter des hospitalisations et des décès (par excès ou défaut de traitement).

En juillet 2013, les entretiens/consultations ont commencé pour une seule classe de médicaments : les anticoagulants antivitamines K.
Ces médicaments sont les pourvoyeurs du plus grand nombre d'hospitalisations iatrogènes, c'est-à-dire causées par un traitement : chaque année, ils sont à l'origine de 17 300 hospitalisations et de 4 000 décès selon l'Assurance maladie, et de 10 % de saignements majeurs et de 1 % de saignements fatals selon B. Tremey.

Tous les anticoagulants ne sont pas concernés. Seuls le sont, pour le moment, les antivitamines K :
- la warfarine ou Coumadine® (2 et 5 mg),
- l'acécoumarol ou (Mini-)Sintron®,
- la fluindione ou Préviscan®.
L'entretien/consultation ne s'applique pas non plus aux anti-agrégants plaquettaires, qui "fluidifient le sang" aussi, comme l'aspirine ou le clopidogrel.

Les anti-vitamines K disponibles en France en 2013

D'autres pathologies impliquent des traitements susceptibles de causer de nombreux effets indésirables ou d'être mal suivis (mauvaise observance), comme l'asthme et le diabète. Les entretiens/consultations pharmaceutiques doivent s'étendre aux traitements de ces dernières pathologies à partir de 2014.

Modalités

D'intérêt de santé publique, ces entretiens/consultations sont totalement pris en charge par l'Assurance maladie. Le coût est de 40 € par an pour 2 séances. Le pharmacien réalise l’inscription avec le patient, éventuellement en ligne, que le bulletin envoyé par l'Assurance maladie ait été reçu ou non par le patient.

Le pharmacien reçoit le patient dans un espace confidentiel, pendant une vingtaine de minutes. Le temps d'entretien/consultation est variable en fonction du patient, comme pour une consultation médicale. Plusieurs rendez-vous peuvent être envisagés (2 pour une année civile).
Le pharmacien aura préparé l'entretien et le patient est invité à amener les résultats d'analyse en rapport avec son traitement (INR) ainsi que, s'il le possède, le carnet de suivi.
Le médecin n'est pas nécessairement tenu au courant. Le patient peut même refuser que le médecin soit informé par le pharmacien si ce dernier avait besoin d'entrer en contact avec le premier.

Compétence

La possibilité de tenir le médecin à l'écart (ce qui n'est pas ce que nous promouvons) s'explique par :
- le fait qu'il ne s'agit pas de modifier le traitement, ni même la posologie prescrite,
- le fait que l'entretien/consultation et ce qu'il en ressort est de la compétence du pharmacien. En quelque sorte, l'entretien est comparable à une dispensation faite au comptoir (à la différence près que le pharmacien peut prendre le temps d'entrer dans les détails et de s'assurer de la compréhension).
Le médecin est le spécialiste du diagnostic et de l'orientation thérapeutique. Mais le spécialiste du médicament reste le pharmacien. Pour cela, il a suivi 6 ans d'étude au minimum.
Pour les entretiens, de nombreux pharmaciens consciencieux auront de surcroit suivi une formation de mise au point sur la classe thérapeutique.


Grâce à ces entretiens/consultations, où le pharmacien ne vend pas de produits, sa compétence sera exposée au grand jour.

Ces récentes dispositions font partie des nouvelles missions du pharmacien appelées à se développer les prochaines années, suite à l'article L 5125-1-1 A du Code de la santé publique.

31 mai 2013

Partout en France (Mon pharmacien, j'en ai besoin - vidéo 2)

La création d'une pharmacie est soumise à l'obtention d'une licence (article L 5125-4 du code de la santé public). Celle-ci est octroyée sur de nombreux critères dont un est démographique (article L 5125-3 du code de la santé public).
La raison : permettre un accès au médicament à toute la population en garantissant des officines économiquement viables. Le service ne se limite pas à celui d'un simple commerce : visionner la vidéo...

Avec 22 500 officines, la répartition sur le territoire français est harmonieuse.
Vous trouverez parfois deux officines l'une en face de l'autre. Cela est dû à un passé où de nombreuses dérogations ont été accordées (le pouvoir en était donné aux préfet, c'est-à-dire indirectement aux hommes politiques...).

9 mai 2013

Êtes-vous protégés contre ces maladies infectieuses ?

De nombreuses maladies infectieuses évitables

Êtes-vous protégés (et vos enfants) contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l'hépatite B, certaines méningites et quelques autres agents infectieux ?
Ce sont des microbes contre lesquels on peut se protéger en se faisant vacciner.
Ces vaccinations sont recommandées, voire obligatoires, pour les personnes résidant en France.

Un calendrier vaccinal simplifié

Cette année, le calendrier vaccinal a été simplifié par le Haut conseil de la santé publique (HCSP).
L'objectif est d'augmenter la couverture vaccinale en facilitant sa compréhension, tout en diminuant les injections.

Où en êtes-vous ?

Consultez le calendrier ci-dessous (cliquez sur l'image afin de l'agrandir).
Si vous pensez que vos vaccinations ne sont pas à jour, prenez contact avec votre médecin ou faites le point avec votre pharmacien qui vous confirmera la nécessité de consulter.

Extrait de l'avis relatif à la simplification du calendrier vaccinal
mis en ligne par le HCSP le 15/04/2013.

25 avril 2013

Avant de croire n'importe quoi sur le "cannabis thérapeutique"

Selon Le Figaro, "un procès a relancé le débat sur le cannabis thérapeutique".
C'est l'histoire d'un homme qui a fait l'usage jugé illégal de cannabis pour soulager sa douleur (selon ses dires, ce qui est potentiellement véridique).

Un débat ou une Autorisation de Mise sur le Marché ?

Je crains que certains hommes politiques, relayés par les médias comme cela apparaît dans le titre de l’article en référence ci-dessus, considèrent qu'il y ait à "relancer un débat".
L'usage du cannabis, plus exactement de ses dérivés actifs, apparaitrait comme un progrès soci(ét)al à l'instar du mariage unisexe ? Il faudrait alors débat ?
Avant tout, je crains que les politiciens qui veulent débat cherchent juste à valider leur position de pro-pseudo-modernité.
Mais leur modernité est d'un autre siècle. Le problème sociétal des stupéfiants utilisés à visée thérapeutique n'existe plus depuis longtemps. Morphine et autres sont des principes actifs contenus dans de nombreuses spécialités pharmaceutiques depuis longtemps.
Il s'agit d'un problème principalement pharmaceutique.

De nombreux principes actifs stupéfiants sont disponibles en officine dans des spécialités médicamenteuses qui ont obtenu une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Toutes ces spécialités n'ont-elles pu faire l'objet d'une AMM qu'après une loi spécifique ? Je ne crois pas. Alors faut-il une loi spécifique pour le cannabis ? J'en doute.

Quoiqu'il en soit, je ne vois pas de raison à considérer le cannabis différemment des autres stupéfiants lorsqu'il est envisagé à usage thérapeutique. "Le débas est clos".
Qu'il faille une autorisation ou pas pour le dépôt d'une demande d'AMM, il restera aux spécialités à base de cannabis d'être autorisées par l'ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament et des produits de santé) sur la base des balances bénéfices-risques de chacune. Sauf à ce que le ministre crée une procédure parallèle des médicaments spécialement pour le cannabis, ce qui ne semble pas le cas selon l'article du Figaro.

THC : activité modérée dans un cas particulier et des effets indésirables

Sur le fond, qu'en est-il des principes actifs du cannabis dans la douleur, notamment le THC (TétraHydroCannabinol) ?
Isomère Δ9 du TétraHydroCannabinol

Voici un résumé de Prescrire qui va modérer les avis des personnes qui ne sont pas du milieu médical et qui auraient tendance à promouvoir l'usage du cannabis comme un progrès :

In fine, le cannabis obtiendra probablement son AMM en France. On laissera l'ANSM faire son travail et en décider, comme pour tout médicament et pour toute pathologie ou tout symptôme.
Le cannabis n'est pas une révolution dans la prise en charge de la douleur et encore moins une révolution sociétale.


MAJ 08/06/2013
Les médicaments à base de cannabis autorisés La législation interdisait donc spécifiquement l'usage du cannabis à visée thérapeutique, alors que le débat des stupéfiants utilisés à des fins thérapeutiques a été réglé depuis longtemps. Le titre de l'article est excessif : les médicaments à base de cannabis ne sont pas autorisés, mais ils peuvent demander leur autorisation de mise sur le marché (AMM).

16 avril 2013

L'allergie, c'est parti !

Avec le beau temps qui s'installe véritablement, les pollens vont se multiplier rapidement et probablement puissamment, comme le laisse entendre le dernier bulletin du RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique).
Les pollens sont parmi les principales causes environnementales des allergies (avec les acariens).
Bien que certaines espèces végétales aient déjà dispersé leur pollen cette année, de nombreuses autres assez fortement pourvoyeuses d'allergies, comme le bouleau, le frêne, le chêne et le platane, vont en faire de même simultanément dans les semaines à venir.

Carte de vigilance des pollens du 12 au 19 avril 2013

9 avril 2013

Une grippe aviaire passe à l'homme : clairvoyance !


Informations sur les cas de grippe H7N9 en Chine

Si le problème vient à prendre de l'ampleur comme pour la grippe porcine de 2009, ne vous formez pas une opinion conjecturable comme le furent certaines en 2009 (et les années suivantes sur la vaccination grippale).

Suivez PharmaSibelle !

5 avril 2013

L'officine : une boutique, un pharmacien et tellement plus ( Mon pharmacien, j'en ai besoin - vidéo 1)

La « distribution au détail » du médicament est réservée aux officines de pharmacie (articles L5125-1 et suivants du Code de la Santé publique).
Cela s'explique notammment par une obligation : la présence indispensable d'un professionnel spécialiste du médicament, le pharmacien, dès lors que l'officine est ouverte (articles L5125-20 et suivants).
Mais l'utilité de l'officine ne se limite pas à ceci ; de nombreux autres éléments qui la composent viennent offrir une garantie et un service inégalés.

Voici la première vidéo d'une série, que nous continuerons de publier les semaines prochaines, qui met en valeur ces éléments.

28 mars 2013

Avis aux patientes qui veulent une "avance" de pilule en officine

Les contraceptifs oraux ("pilules") sont des médicaments car ils répondent à la définition légale du médicament.
Aussi, ils ne s'obtiennent que sur prescription.

Certains médicaments s'obtiennent sur prescription en raison de leur dangerosité potentielle.
En voici l'illustration de la raison pour les contraceptifs oraux, donnée par un article du Figaro : La pilule responsable de 20 décès par an en France.

Il est alors nécessaire de vérifier en consultation (régulièrement) que c'est le moyen de contraception le plus adapté à une patiente précise (et qu'il le reste) et qu'il ne présente pas d'autres (et de nouveaux) facteurs de risques cardiovasculaires.


Il n'y a pas de scoop dans les effets indésirables annoncés par Le Figaro.