Cœur artificiel Carmat : « prématuré de tirer des conclusions » après le décès du patient
Après la lecture de cette dépêche, on n'aurait pas envie de tester ce cœur artificiel en cas de nécessité.
Cependant, nous ne pouvons affirmer que le patient ne serait pas décédé avec son propre cœur ou le cœur humain d'un donneur. Et devant l'impasse médicale, ne tenterions-nous pas de vivre 2 ou 3 mois de plus ?
Ainsi, les expérimentations vont se poursuivre. Et la technologie s’améliorer.
La technologie ne s'arrête jamais
À mon avis, il est certain que le progrès conduira à un cœur artificiel aussi fonctionnel et fiable que le cœur biologique transplanté. La transplantation interhumaine sera alors caduque.
Au-delà de la performance, il n'y aura plus de problème d'approvisionnement et de rejet (avec tout le traitement à vie et non dénué d'effets indésirables que la greffe nécessite).
La transplantation d'un cœur humain paraitra inimaginable, comme il n'est pas imaginable d'utiliser des prothèses de hanche humaines.
Je disais en titre que nos petits-enfants connaîtront cela. Ce n'est pas certain.
Mais en fait, nous sommes déjà bioniques. 44 personnes rencontrées dans la population générale = 1 prothèse de hanche statistiquement. Il faut ajouter les prothèses de genoux, dentaires et auditives (bien qu'externes généralement), les endoprothèses artérielles (ou « stents ») et toutes les autres pour tous les handicaps (dont certaines pourraient permettre à l'homme "handicapé" d'être plus performant que l'homme "valide").
Une chirurgie de confort ?
La question se posera alors de la chirurgie « esthétique » du cœur. L'âge avançant et le cœur se fatiguant, pourquoi ne pas changer son cœur ? Face à une insuffisance cardiaque en stade avancé, voire à d'autres indications comme une angine de poitrine invalidante ou très potentiellement létale (infarctus très probable), quel choix ferez-vous ? Quel choix auraient fait les 22 000 morts ayant eu l'insuffisance cardiaque comme cause initiale en 2008 (alors que seulement 397 patients ont été transplantés en 2011) ?
Quelles morts restera-t-il ?
Au cœur s'ajouteront d'autres organes (rein, foie, poumon, etc.).
La mort sera alors principalement (mais pas uniquement) une mort par accident.
En effet, par ailleurs, il est probable que le cancer aura sa thérapeutique (ou les cancers leurs thérapeutiques), les « productions » (hormones et médiateurs divers, cellules sanguines, etc.) auront toutes leurs substrats de remplacement (c'est déjà le cas pour de nombreuses pathologies, comme la plus courante, l'hypothyroïdie avec les hormones thyroïdiennes), les infections finissent toutes par trouver leurs thérapeutiques curatives (antibiotiques, antiviraux, etc.) ou préventives (vaccins), même les nouvelles qui apparaitront.
Il reste le déclin intellectuel. Mais, les démences de type Alzheimer (DTA) de plus en plus physiologiquement décrites devraient aussi trouver leur(s) résolution(s). Il existe d'autres pathologies neurologiques, mais ces dernières, comme les DTA, ne sont pas des causes de décès. Il se posera alors la question de la « bionisation » d'une personne « intellectuellement faible » (qui souffre d'une pathologie neurologique qui ne sera pas encore curable ou évitable).
Une question de dates
Il se posera encore de nombreuses autres questions techniques, comme celles de la peau, ou éthiques.
Mais nous arrêterons là la fiction dont la seule incertitude est celle des dates et de l'ordre d'apparition des « solutions », dont les solutions bioniques.
Après la lecture de cette dépêche, on n'aurait pas envie de tester ce cœur artificiel en cas de nécessité.
Cependant, nous ne pouvons affirmer que le patient ne serait pas décédé avec son propre cœur ou le cœur humain d'un donneur. Et devant l'impasse médicale, ne tenterions-nous pas de vivre 2 ou 3 mois de plus ?
Ainsi, les expérimentations vont se poursuivre. Et la technologie s’améliorer.
La technologie ne s'arrête jamais
À mon avis, il est certain que le progrès conduira à un cœur artificiel aussi fonctionnel et fiable que le cœur biologique transplanté. La transplantation interhumaine sera alors caduque.
Au-delà de la performance, il n'y aura plus de problème d'approvisionnement et de rejet (avec tout le traitement à vie et non dénué d'effets indésirables que la greffe nécessite).
La transplantation d'un cœur humain paraitra inimaginable, comme il n'est pas imaginable d'utiliser des prothèses de hanche humaines.
Je disais en titre que nos petits-enfants connaîtront cela. Ce n'est pas certain.
Mais en fait, nous sommes déjà bioniques. 44 personnes rencontrées dans la population générale = 1 prothèse de hanche statistiquement. Il faut ajouter les prothèses de genoux, dentaires et auditives (bien qu'externes généralement), les endoprothèses artérielles (ou « stents ») et toutes les autres pour tous les handicaps (dont certaines pourraient permettre à l'homme "handicapé" d'être plus performant que l'homme "valide").
Une chirurgie de confort ?
La question se posera alors de la chirurgie « esthétique » du cœur. L'âge avançant et le cœur se fatiguant, pourquoi ne pas changer son cœur ? Face à une insuffisance cardiaque en stade avancé, voire à d'autres indications comme une angine de poitrine invalidante ou très potentiellement létale (infarctus très probable), quel choix ferez-vous ? Quel choix auraient fait les 22 000 morts ayant eu l'insuffisance cardiaque comme cause initiale en 2008 (alors que seulement 397 patients ont été transplantés en 2011) ?
Quelles morts restera-t-il ?
Au cœur s'ajouteront d'autres organes (rein, foie, poumon, etc.).
La mort sera alors principalement (mais pas uniquement) une mort par accident.
En effet, par ailleurs, il est probable que le cancer aura sa thérapeutique (ou les cancers leurs thérapeutiques), les « productions » (hormones et médiateurs divers, cellules sanguines, etc.) auront toutes leurs substrats de remplacement (c'est déjà le cas pour de nombreuses pathologies, comme la plus courante, l'hypothyroïdie avec les hormones thyroïdiennes), les infections finissent toutes par trouver leurs thérapeutiques curatives (antibiotiques, antiviraux, etc.) ou préventives (vaccins), même les nouvelles qui apparaitront.
Il reste le déclin intellectuel. Mais, les démences de type Alzheimer (DTA) de plus en plus physiologiquement décrites devraient aussi trouver leur(s) résolution(s). Il existe d'autres pathologies neurologiques, mais ces dernières, comme les DTA, ne sont pas des causes de décès. Il se posera alors la question de la « bionisation » d'une personne « intellectuellement faible » (qui souffre d'une pathologie neurologique qui ne sera pas encore curable ou évitable).
Une question de dates
Il se posera encore de nombreuses autres questions techniques, comme celles de la peau, ou éthiques.
Mais nous arrêterons là la fiction dont la seule incertitude est celle des dates et de l'ordre d'apparition des « solutions », dont les solutions bioniques.
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