Un objet de santé publique
Le médicament n'est pas un produit de consommation, il n'a rien à faire en grande surface.
Pas plus que l'uranium, les armes à feu, les cigarettes (pas assez de marge, Monsieur Leclerc ? Plus d'intérêt de santé publique avec une drogue qu'avec les médicaments, Monsieur le Ministre ?), les stupéfiants -le cannabis notamment- (véritables produits de consommation sur lesquels il y aurait une forte baisse des prix et un gain de pouvoir d'achat), etc.
Le médicament est parfois perçu comme un produit de consommation pour deux raisons : c'est un produit physique d'une part, et d'autre part certains sont couramment utilisés et font traditionnellement partie de l'armoire à pharmacie.
Quand on achète un Doliprane©, on n'achète pas une boite ou un comprimé, mais plutôt le moyen de soulager une douleur : il s'agit avant tout d'un intérêt de santé, le produit n'étant que la subsidiarité. Lorsqu'on achète une console de jeu, c'est pour se divertir. Peut-on prendre en charge sa santé et son divertissement de la même manière ? La santé nécessite une précaution et un savoir minimal que seul le docteur en pharmacie qualifié est à même de dispenser dans un milieu sécurisé (l'officine), au bout d'une chaine de distribution sécurisée (pas de "viande de cheval" vendue pour de la "viande de bœuf"...).
Si le citoyen était plus riche, aurait-il le projet de l'achat d'une boite de Doliprane© comme d'une nouvelle robe ou d'une tablette tactile ? Nous ne sommes pas dans le registre de la consommation, mais dans celui de la santé.
Une "distribution" actuelle au profit des patients...
Pour le prix, la concurrence existe déjà entre pharmacies. Le gain espéré est au mieux limité, au pire illusoire.
L'Inspection Générale des Finances (IGF) et le ministre méconnaissent le marché du médicament. Pas étonnant que la France soit l'un des rares pays au monde où la crise perdure et s'accentue.
Pour se procurer un médicament, le réseau officinal a été structuré depuis des années par l'octroi de licences, de sorte à couvrir l'ensemble du territoire français de la manière la plus homogène possible.
... qui va devenir profitable aux financiers
Il est temps de reconsidérer le bien public. On parle des professions réglementées. Elles ne l'ont pas été dans le but d'octroyer des privilèges personnels mais pour la protection des citoyens (en santé, justice, etc.).
Monsieur Leclerc et l'IGF ont des réflexions économiques. Elles sont parfois erronées et captieuses.
Citoyens, ne sommes-nous que des porte-monnaie ?
Monsieur Montebourg, ministre de l'économie, agirait tel un pharisien s'il suivait les recommandations de l'IGF : il souhaite une diminution de 10 % des prix alors que les gouvernements dont il a fait partie ont porté la TVA sur les médicaments non remboursables de 5,5 % à 10 % depuis 2012. Cela correspond à une augmentation de la TVA de 82 % et a entrainé une augmentation mécanique du prix du médicament de 4,3 %.
La TVA est de 5,5 % sur le aliments et 2,1 % les spectacles vivants...
En étudiant les autres dispositions, c'est encore la part belle à la finance qui veut être faite. Elle viendrait au secours du financement des officines. L'oligarchie officinale installée par les socialistes !
Le médicament n'est pas un produit de consommation, il n'a rien à faire en grande surface.
Pas plus que l'uranium, les armes à feu, les cigarettes (pas assez de marge, Monsieur Leclerc ? Plus d'intérêt de santé publique avec une drogue qu'avec les médicaments, Monsieur le Ministre ?), les stupéfiants -le cannabis notamment- (véritables produits de consommation sur lesquels il y aurait une forte baisse des prix et un gain de pouvoir d'achat), etc.
Le médicament est parfois perçu comme un produit de consommation pour deux raisons : c'est un produit physique d'une part, et d'autre part certains sont couramment utilisés et font traditionnellement partie de l'armoire à pharmacie.
Quand on achète un Doliprane©, on n'achète pas une boite ou un comprimé, mais plutôt le moyen de soulager une douleur : il s'agit avant tout d'un intérêt de santé, le produit n'étant que la subsidiarité. Lorsqu'on achète une console de jeu, c'est pour se divertir. Peut-on prendre en charge sa santé et son divertissement de la même manière ? La santé nécessite une précaution et un savoir minimal que seul le docteur en pharmacie qualifié est à même de dispenser dans un milieu sécurisé (l'officine), au bout d'une chaine de distribution sécurisée (pas de "viande de cheval" vendue pour de la "viande de bœuf"...).
Si le citoyen était plus riche, aurait-il le projet de l'achat d'une boite de Doliprane© comme d'une nouvelle robe ou d'une tablette tactile ? Nous ne sommes pas dans le registre de la consommation, mais dans celui de la santé.
Une "distribution" actuelle au profit des patients...
Pour le prix, la concurrence existe déjà entre pharmacies. Le gain espéré est au mieux limité, au pire illusoire.
L'Inspection Générale des Finances (IGF) et le ministre méconnaissent le marché du médicament. Pas étonnant que la France soit l'un des rares pays au monde où la crise perdure et s'accentue.
Pour se procurer un médicament, le réseau officinal a été structuré depuis des années par l'octroi de licences, de sorte à couvrir l'ensemble du territoire français de la manière la plus homogène possible.
... qui va devenir profitable aux financiers
Il est temps de reconsidérer le bien public. On parle des professions réglementées. Elles ne l'ont pas été dans le but d'octroyer des privilèges personnels mais pour la protection des citoyens (en santé, justice, etc.).
Monsieur Leclerc et l'IGF ont des réflexions économiques. Elles sont parfois erronées et captieuses.
Citoyens, ne sommes-nous que des porte-monnaie ?
Monsieur Montebourg, ministre de l'économie, agirait tel un pharisien s'il suivait les recommandations de l'IGF : il souhaite une diminution de 10 % des prix alors que les gouvernements dont il a fait partie ont porté la TVA sur les médicaments non remboursables de 5,5 % à 10 % depuis 2012. Cela correspond à une augmentation de la TVA de 82 % et a entrainé une augmentation mécanique du prix du médicament de 4,3 %.
La TVA est de 5,5 % sur le aliments et 2,1 % les spectacles vivants...
En étudiant les autres dispositions, c'est encore la part belle à la finance qui veut être faite. Elle viendrait au secours du financement des officines. L'oligarchie officinale installée par les socialistes !